« Expat » ou « migrant·e » : quand partir devient un privilège ou un stigmate…
… Et que le vocabulaire traduit nos biais !
La question de la migration, de l’exil, est un sujet qui me touche particulièrement. Venant moi-même d’une famille originaire d’un peu partout, je suis toujours stupéfaite par les doubles discours que l’on peut entendre selon les origines des un·es et des autres. Certain·es seront qualifié·es d’expatrié·es ou d’« expats », qui seraient en quête d’aventures et d’expériences enrichissantes. Les autres seront présenté·es comme des migrant·es, des étranger·ères, qui, eux, représenteraient une menace.
C’est pourquoi je suis toujours heureuse (et rassurée) de découvrir des travaux ou des oeuvres qui mettent en lumière la richesse des peuples, leurs récits, leurs cultures – et qui aident à déconstruire les stéréotypes, les clichés, les fantasmes.
À ce propos, je suis allée voir « Passeport » d’Alexis Michalik au théâtre de la Renaissance dans le 10ème arrondissement de Paris. C’était juste… incroyable. Cette pièce vous prend aux tripes, vous emporte du début à la fin. L’on découvre et l’on comprend, au travers de fragments de vie, ces femmes et ces hommes, en quête d’un avenir meilleur.
Depuis plusieurs années, j’accompagne des étudiant·es, mais aussi des femmes et des hommes au sein de différents organismes, à mener une stratégie de communication qui soit socialement juste, sans clichés, sans stéréotypes.
💻 Si vous voulez en savoir plus sur les modules de formation que je dispense ou sur les interventions que je donne ou si vous voulez revoir votre stratégie de communication, n’hésitez pas à me contacter !